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Title: Portrait des perceptions relatives à l’environnement économique par les commerçants et propriétaires d’immeubles commerciaux de la municipalité de Malartic
Authors: LeBlanc, Patrice
Asselin, Hugo
Ependa, Augustin
Gagnon, André
Pelletier, Louise
Keywords: Malartic
Abitibi-Témiscamingue
Canadian Malartic
Osisko
Commerce
Mine
Issue Date: 2013-08-23
Abstract: Cette enquête vise à tracer un portrait des perceptions relatives à l’environnement économique des commerçants et des propriétaires d’immeubles commerciaux de l’ensemble de la ville de Malartic. Elle a été effectuée suite à des inquiétudes soulevées par les propriétaires/investisseurs du centre-ville de Malartic, situé à proximité du site minier, quant à la valeur et à la rentabilité de leur commerce/immeuble. L’enquête s’est déroulée du 1er juin au 10 octobre 2012, par sondage postal auto-administré. Elle brosse un portrait des perceptions au début de la phase d’exploitation du projet minier Canadian Malartic, officiellement débutée le 19 mai 2011. L’année 2011 correspond à la fin de la phase de construction de la mine Canadian Malartic et au début de la phase d’exploitation. Au total, 38 questionnaires ont été remplis sur l’ensemble des 165 propriétaires de commerces ou d’immeubles commerciaux de Malartic. Aux fins de l’enquête, la ville de Malartic a été subdivisée en deux secteurs: le Centre-ville (situé à proximité du site minier) et le Nord-Ouest de la ville (adjacent au nouveau quartier des résidents déménagés suite à l’implantation du projet minier). Les entreprises ont été regroupées sous six (6) catégories: le commerce de détail; le commerce de gros; les services personnels; les services professionnels; le secteur de la restauration et de l’hébergement; et les autres services. Les analyses ont permis de vérifier si des différences de perceptions étaient significatives selon la localisation géographique et le type de commerce. Profil des répondants Près de 40% des répondants habitaient Malartic et près du quart des répondants habitaient Rivière-Héva ou Val-d’Or. Près de 80% des répondants au sondage avaient créé leur entreprise ou pris la relève de l’entreprise familiale. Une proportion de 70% des entreprises avait leur principale place d’affaires à Malartic et était des entreprises indépendantes. Les entreprises avaient en moyenne 16,76 ans d’existence. Jusqu'en 2006, la majorité des entreprises ont établi leur principale place d’affaires à Malartic, contrairement aux entreprises établies depuis 2007, année correspondant au début de la phase de construction du projet Canadian Malartic. On constate que pour la période précédant l’année 2007, la quasi-totalité des répondants avaient établi leur place d’affaires au centre-ville. Depuis 2007, sur les 5 entreprises ayant leur place d’affaires à Malartic, 3 l’avaient établie au centre-ville et 2 dans la zone nord-ouest de la ville. Les répondants ont affirmé que la moitié de leur clientèle était locale et que plus de 40% provenait de la région, à l’extérieur de Malartic. Plus du tiers des répondants ont affirmé que le chiffre d’affaires de leur entreprise a connu une croissance de plus de 15% durant la période correspondant à la phase de construction de la mine Canadian Malartic. La proportion de répondants ayant connu une croissance de plus de 15% diminue à 18% depuis le début de l’année 2011. Pour le tiers des entreprises, le chiffre d’affaires était demeuré plutôt stable depuis le début de la phase d’exploitation. Intentions entrepreneuriales Dans l’ensemble, 37% des dirigeants des entreprises du centre-ville affirmaient avoir l’intention d’investir pour augmenter le chiffre d’affaires de leur entreprise, comparativement à 57% des dirigeants des entreprises situées dans le secteur Nord-Ouest. Plus de 40% des répondants avaient l’intention de développer les activités de leur entreprise, autant au centre-ville que dans le secteur nord-ouest de la ville. Les résultats montrent également que les répondants n’avaient pas l’intention de déménager leur entreprise ou de démarrer une nouvelle entreprise à l’extérieur de Malartic. Description des immeubles commerciaux et des activités locatives Près du tiers des immeubles commerciaux ont été acquis après l’année 2007, soit après le début de la phase de construction de la mine Canadian Malartic. Au moment de l'enquête, 8% de la superficie commerciale des immeubles était vacante. Cette proportion est semblable pour chacune des deux zones d’influence. Le taux d’occupation des immeubles commerciaux pour les trois dernières années (2009-2012) a augmenté davantage dans la zone nord-ouest. Une proportion plus élevée de propriétaires d’immeubles avait l’intention d’investir au cours des cinq prochaines années dans la zone nord-ouest. Perceptions de l’environnement économique Dans l’ensemble, les répondants étaient en accord pour dire que les activités du projet Canadian Malartic étaient favorables au développement économique de Malartic. Cette opportunité ne se traduirait cependant pas nécessairement par une hausse de l’achalandage des commerces du centre-ville. Quant aux changements qu’occasionnerait une voie de contournement de la route 117, les avis étaient plutôt partagés. Près de la moitié des répondants se disaient plus ou moins inquiets des changements qui pourraient en découler. Aucune différence significative n’a été observée selon les zones d’influence, mais l’a été selon le type de commerce. Les répondants qui dirigeaient un commerce de détail étaient plutôt inquiets. Perceptions de l’évolution de la situation pour les cinq prochaines années Les perceptions étaient plutôt positives en ce qui concerne les incidences à long terme sur la valeur des immeubles commerciaux du quartier nord-ouest ou sur l’évolution de la situation économique à Malartic en général. Néanmoins, une proportion de 35% des répondants a affirmé que le projet minier Canadian Malartic leur causait des problèmes ou des inquiétudes. Quant au niveau de confiance accordé aux organismes locaux pour trouver des solutions à la suite d’éventuels problèmes en lien avec le projet minier Canadian Malartic, l’opinion était partagée. Une majorité de répondants considéraient que c’était la Ville de Malartic qui était plus à même de trouver des solutions face à des problèmes avec la minière. En outre, le Comité de vigilance était considéré plus pertinent que le Comité de suivi Osisko Malartic. Un répondant a indiqué qu’il serait tout à fait pertinent de chercher des solutions directement avec un représentant d’Osisko.
Description: Cette étude s’est effectuée dans le cadre d’une étude longitudinale plus globale sur les incidences sociales du projet Canadian Malartic menée par la Chaire Desjardins en développement des petites collectivités de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Ainsi, une deuxième collecte de données s’adressant au même groupe de participants est prévue durant la phase d’exploitation, dans quelques années. Il sera alors possible de suivre dans le temps, alors que le projet Canadian Malartic sera plus avancé, l’évolution des perceptions.
URI: https://depot.erudit.org/id/003822dd
ISBN: 978-2-924231-03-6
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