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Title: L’alimentation et l’activité physique des jeunes sherbrookois de 4 à 17 ans : Quelles sont leurs pratiques?
Authors: Morin, P.
Issue Date: 2010-04
Publisher: Alliance sherbrookoise pour des jeunes en santé
Citation: Morin, P., & collectif (2010). L’alimentation et l’activité physique des jeunes sherbrookois de 4 à 17 ans : Quelles sont leurs pratiques? Sherbrooke: Alliance sherbrookoise pour des jeunes en santé
Abstract: L’épidémie mondiale d’obésité et l’inquiétude suscitée par l’augmentation croissante des jeunes qui en sont atteints ont récemment encouragé le gouvernement du Québec à élaborer un plan d’action1 visant à promouvoir les saines habitudes de vie auprès de la population, notamment auprès des jeunes. Les établissements scolaires et les municipalités font partie des milieux particulièrement ciblés pour la mise en oeuvre de ces actions À Sherbrooke, cinq établissements, soit la Ville de Sherbrooke, le Centre de santé et de services sociaux – Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS), la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS), Québec en Forme (QEF) et l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Estrie (ASSSE) se sont associés et se sont donnés comme objectif de dresser un portrait complet et actualisé des habitudes de vie des jeunes Sherbrookois et des environnements dans lesquels ceux-ci évoluent. Ce portrait constituait l’amorce d’un plan d’action concerté visant l’amélioration des habitudes de vie des jeunes. Pour ce faire, une vaste enquête fût réalisée au printemps 2008. En tout, 8 612 (79 %) parents d’élèves de niveau primaire et 5 250 (83 %) élèves de niveau secondaire ont rempli un questionnaire portant sur les habitudes de vie : la saine alimentation et un mode de vie physiquement actif. Dans le but de décrire les environnements en alimentation et en activité physique et sportive (APS), des entrevues ont été réalisées avec toutes les directions d’écoles primaires (n=35) et secondaires (n=7) de la CSRS. Les responsables des services de garde et les responsables des services alimentaires des écoles visitées ont également été interviewés. De plus, les responsables de 64 (sur 82) organismes municipaux, communautaires ou privés offrant des services en APS aux jeunes de Sherbrooke ont été interviewés. Finalement, une grille d’observation directe du contexte des repas et des aliments offerts a été remplie dans toutes les écoles visitées. Les aliments vendus dans 13 installations sportives municipales ont également été recensés au moyen d’une grille d’observation. Des analyses statistiques descriptives ont été effectuées pour interpréter les données et pour dégager les constats. Les résultats des pratiques en matière d’alimentation et d’APS des jeunes de Sherbrooke nous démontrent l’évolution de ces habitudes de vie au cours de la croissance. On note une baisse de la qualité de l’alimentation et de la quantité d’APS pratiquée à mesure que le jeune « grandit ». En effet, durant cette période, on constate notamment que les jeunes sont de plus en plus nombreux à ne pas manger de légumes ou de fruits à tous les jours et à ne pas atteindre la recommandation de pratiquer un minimum de 60 minutes d’activités physiques par jour. Le bilan de l’environnement alimentaire dans le milieu scolaire s’est avéré positif puisque la grande majorité des écoles a entamé le virage santé préconisé par le MELS. Par exemple, les écoles offrent des repas composés d’aliments provenant des 4 groupes du Guide alimentaire canadien (GAC) et ont éliminé les boissons avec sucres ajoutés et les pommes de terre frites de leur menu. Le bilan de l’offre en APS indique que la grande majorité des écoles possède les infrastructures nécessaires à la pratique d’APS soit un gymnase et un parc-école. Les écoles primaires respectent les normes ministérielles en ce qui a trait au temps dévolu pour l’éducation physique. Au secondaire, il n’existe pas de normes et le temps d’APS est variable. La majorité des organismes sportifs communautaires utilise les installations scolaires et municipales pour offrir des activités aux jeunes. Ces partages d’installations favorisent la pratique d’APS organisées auprès des jeunes. Dans ces organismes, les bénévoles occupent plus de la moitié du personnel impliqué auprès des jeunes. Les résultats du portrait indiquent que leur formation pourrait être bonifiée et ainsi procurer un meilleur encadrement des jeunes. L’environnement alimentaire dans ces organismes sportifs s’est avéré perfectible parce que la malbouffe est très répandue dans les cantines et les machines distributrices. Les principales voies d’action sont indiquées en conclusion du portrait. Elles seront priorisées et implantées en concertation avec les intervenants et les experts de contenu. Elles seront orientées vers la mise en place d’interventions visant l’amélioration des habitudes de vie des jeunes. 1 Le Plan d’action gouvernemental de promotion des saines habitude
URI: https://depot.erudit.org/id/003792dd
ISSN: 978-2-923738-32-1
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