FrançaisEnglish

Érudit | Dépôt de documents >
CRISES - Centre de recherche sur les innovations sociales >
Cahiers du CRISES, collection Études théoriques >

Please use this identifier to cite or link to this item:

https://depot.erudit.org//id/003698dd

Title: Is There Such Thing as Employment and Pay Equity for the Less Educated in Québec?
Authors: Legault, Marie-Josée
Keywords: Labour Market Segregation
Gender Bias
Gendered Wage Gaps
Unskilled Labour Force
Employment Equity
Pay Equity
Ségrégation sexuelle du travail
Division sexuelle du travail
Écarts salariaux entre hommes et femmes
Main d'oeuvre peu qualifiée
Équité en emploi
Équité salariale
Issue Date: 2010-01
Publisher: Centre de recherche sur les innovations sociales
Citation: Legault, Marie-Josée (2010). "Is There Such Thing as Employment and Pay Equity for the Less Educated in Québec?", Cahiers du CRISES, Collection Études théoriques, no. ET1001, 71 pages
Series/Report no.: Cahiers du CRISES, Collection Études théoriques;ET1001
Abstract: In this paper I will show two things: first, that the labour market is still very divided with respect to gender and, second, that the material impact of this division differs sharply by level of education; among occupations that require the least education, women pay a very high price for this gender based division of employment. In contrast with occupations where more education is needed, those requiring the least education show a huge difference in wages according to whether they are predominantly male or predominantly female. This difference is a widespread phenomenon that favours socalled male occupations. The corresponding pay gap, in favour of men, in occupations requiring a high school diploma (Secondary V in Québec) or less, is shrinking only slightly, whereas the gaps between men and women in occupations requiring more education are clearly closing. Given that pay is not the only factor in determining the quality of a job, nor even the only criterion job seekers base their decisions on, the Institut de la Statistique du Québec (ISQ) has developed a typology of job quality that has the advantage of allowing comparisons of all salaried or wageearning jobs (selfemployed workers are excluded) in a given economic territory, between them and over time, as well as comparisons of groups of workers having specific characteristics (sex, age, union status, ethnic origin). In short, the ISQ’s job quality index indicates a gap to the detriment of women in good quality jobs, although the gap narrowed between 1997 and 2007. A breakdown of the men and women’s groups by level of education (highest diploma/degree earned) shows that the gap really affects the women in the least educated group. The article then demonstrates that three often mentioned options for action, at present, offer little hope to counter that particular phenomenon: Québec’s Pay Equity Act application, collective bargaining and internal promotion. Yet, this problem still affects approximately 500,000 women, after 25 years of equal access programs and close to 15 years of implementation of the Pay Equity Act. Employment equity programs are the most promising initiatives, given that they find their way into the affected employment sectors.

Dans cet article, je démontre, d’une part, que le marché du travail est encore grandement divisé selon le genre mais que, d’autre part, les conséquences matérielles de cette division sont très différentes selon le niveau de scolarité ; en effet, dans les emplois qui exigent le moins de scolarité, les femmes paient très cher la division sexuelle des emplois. À la différence des emplois plus qualifiés, les emplois les moins qualifiés présentent une très grande différence de salaires selon qu’ils sont principalement masculins ou féminins. Qui plus est, cette différence est un phénomène généralisé et favorise les emplois masculins. Cet écart de rémunération en faveur des hommes, dans les emplois requérant un secondaire V ou moins, ne présente qu’une très légère tendance à la baisse, alors que les écarts entre hommes et femmes, dans les emplois requérant un niveau de scolarité plus élevé, sont nettement à la baisse. Comme le niveau de rémunération de l’emploi n’est pas la seule dimension qui en définit la qualité, ni encore le seul critère de choix des candidats, l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) a mis au point une typologie de la qualité de l’emploi qui a pour grande vertu de permettre de comparer tous les emplois salariés (les travailleurs autonomes en sont exclus) d’un territoire économique donné, entre eux et à travers le temps, et aussi de comparer des groupes de travailleurs détenant des caractéristiques particulières (sexe, âge, statut syndical, origine ethnique) au point de vue de la qualité des emplois détenus. En résumé, l’indice de qualité de l’emploi de l’ISQ présente un écart défavorable aux femmes dans les emplois de bonne qualité, quoiqu’à la baisse entre 1997 et 2007. Lorsqu’on décompose les groupes des hommes et des femmes selon le niveau de scolarité (dernier diplôme obtenu), on constate que cet écart touche en fait les femmes moins scolarisées. L’article démontre enfin que trois voies d’action souvent invoquées, à l’heure actuelle, permettent peu d’espoir pour contrer ce phénomène particulier : l’application de la Loi sur l’équité salariale, la négociation collective et la promotion interne. Néanmoins, ce problème touche près de 500 000 femmes au Québec, après 25 ans de pratique des programmes d’accès à l’égalité et près de 15 ans d’application de la Loi sur l’équité salariale. Les programmes d’accès à l’égalité sont le mécanisme d’action qui permet le plus d’espoir, à condition de parvenir à s’implanter dans les secteurs d’emploi touchés.
URI: https://depot.erudit.org/id/003698dd
ISBN: 978-2-89605-315-5
Appears in Collections:Cahiers du CRISES, collection Études théoriques

Files in This Item:

ET1001.pdf, (Adobe PDF ; 696.23 kB)

Items in the Repository are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.

 

About Érudit | Subscriptions | RSS | Terms of Use | Contact us |

Consortium Érudit ©  2016