FrançaisEnglish

Érudit | Dépôt de documents >
CREATE - Le Centre de Recherche en économie de l'Environnement, de l'Agroalimentaire, des Transports et de l'Énergie  >
Les cahiers du CREATE >

Please use this identifier to cite or link to this item:

https://depot.erudit.org//id/003592dd

Title: Are Compact Cities Environmentally (and Socially) Desirable?
Authors: Gaigné, Carl
Riou, Stéphane
Thisse, Jacques-François
Keywords: Greenhouse gas
Commuting costs
Transport costs
Cities
Gaz à effet de serre
transport de marchandises
déplacement domicile/travail
villes compactes
Issue Date: 2012-03
Series/Report no.: Les Cahiers du CREATE;2012-4
Abstract: There is a wide consensus among international institutions and national governments in favor of compact (i.e. densely populated) cities as a way to improve the ecological performance of the transport system. Indeed, when both the intercity and intra-urban distributions of activities are given, a higher population density makes cities more environmentally friendly as the average commuting length is reduced. However, when we account for the possible relocation of activities within and between cities in response to a higher population density, the latter may cease to hold. Because changes in population density affect land rents and wages, firms and workers re-optimize and choose new locations. We show that this may reshape the urban system in a way that generates both a higher level of pollution and welfare losses. As cities become more compact, agglomeration occurs and, eventually, the secondary business centers vanish. By increasing the average commuting length, these changes in the size and structure of cities may be detrimental to both the ecological and welfare objectives even if intercity trade flows decrease. This means that compact is not always desirable, and thus an increasing-density policy should be supplemented with instruments that impact the intra- and inter-urban distributions of activities. We argue that a policy promoting the creation of secondary business centers can raise welfare and decrease emissions.

Il existe un large consensus parmi les institutions internationales et les gouvernements nationaux en faveur des villes compactes (c’est-à-dire densément peuplées) comme un moyen d’améliorer la performance écologique de nos systèmes de transport. En effet, lorsque la localisation des activités demeure inchangée, une forte densité de population rend les villes plus respectueuses de l’environnement car la longueur du trajet moyen est réduite. Cependant, les effets à long terme sont incertains dans la mesure où la localisation des activités au sein et entre les villes s’ajuste en réponse à une forte densité de population. En effet, le changement de densité de population, en affectant les rentes foncières et les salaires, modifie la localisation des entreprises et des travailleurs, et donc la demande de transport. Nous montrons que la densification des villes peut remodeler le système urbain d’une manière qui détériore la situation environnementale et le bien-être. Des villes plus compacts accroissent la concentration spatiale et, éventuellement, réduisent la taille des pôles d’emploi secondaires. En augmentant la longueur de trajet en moyenne, ces changements dans la taille et la structure des villes peuvent être préjudiciables pour l’environnement et le bien-être, même si le commerce interurbain de marchandises diminue. Nous soutenons qu’une politique de promotion de la création de pôles d’emploi secondaires peut augmenter le bien-être et diminuer la pollution liée au transport.
URI: https://depot.erudit.org/id/003592dd
Appears in Collections:Les cahiers du CREATE

Files in This Item:

CREATE2012-4.pdf, (Adobe PDF ; 848.67 kB)

Items in the Repository are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.

 

About Érudit | Subscriptions | RSS | Terms of Use | Contact us |

Consortium Érudit ©  2016