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Économie sociale : Alliance de recherche universités-communauté et Réseau québécois de recherche partenariale >
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https://depot.erudit.org//id/004273dd

Title: La participation syndicale et des autres acteurs de la société civile dans les conférences régionales des élus (CRÉ) : portrait, alliances, stratégies.
Authors: van Schendel, Vincent
Issue Date: 2005-12
Publisher: ARUC-ÉS
Series/Report no.: ;C-09-2005
Abstract: La présente étude vise à identifier la participation des syndicats, du mouvement associatif et de la société civile en général dans les conférences régionales des élus (CRÉ) en 2005, soit peu après la mise sur pied de ces organismes en vertu de la Loi 34. De là, on tente de cerner les stratégies en oeuvre du point de vue syndical et les alliances entre les différentes composantes de la société civile. Il se dégage ce qui suit. Malgré l’adoption de la Loi 34 par le gouvernement du Québec en décembre 2003 – loi qui confère au moins les deux tiers des sièges des conseils d’administration (CA) des CRÉ aux élus municipaux et qui permet à ceux-ci de nommer les « personnes additionnelles » composant les autres sièges – les syndicats ont maintenu une présence au CA de près de la moitié des CRÉ. Cette présence est fragile, mais réelle. Fragile, car elle peut formellement être mise en cause n’importe quand par les élus. Réelle, car les 17 sièges détenus dans 9 CRE témoignent d’un enracinement indéniable des syndicats et du caractère incontournable de leur présence. À cette présence au CA des CRE, s’ajoute une présence aux différentes commissions sectorielles progressivement mises sur pied par les CRÉ et à diverses activités organisées par celles-ci. Les syndicats sont aussi présents dans d’autres organismes de concertation et de développement, dont la recension exacte n’a cependant pas fait l’objet de cette étude : les conseils locaux de développement (CLD), le Conseil régional des partenaires du marché du travail (CRPMT), les corporations de développement économique (CDEC), la Société d’aide au développement des collectivités (SADC), etc., en plus, pour la FTQ, les sociétés locales d’investissement pour le développement de l’emploi (SOLIDE) et les fonds régionaux de solidarité. Les stratégies déployées passent aussi par une action en dehors des CRÉ et de toute structure de concertation : coalitions temporaires ou permanentes avec d’autres acteurs associatifs, actions autonomes sur le terrain, interpellation des pouvoirs publics, etc. Ces formes d’action, plus « politiques », sont présentes dans toutes les régions. Cet examen met à jour la diversité et la complémentarité des stratégies syndicales et la diversité des alliances développées sur le terrain. Celles-ci s’effectuent, pour ces différents acteurs, en fonction de visions du développement qui sont convergentes, bien que pas toujours clairement explicitées.
Description: Étude réalisée dans le cadre de l’Alliance de recherche universités-communautés en économie sociale (ARUC-ÉS) en collaboration avec la CSN, la FTQ et la CSQ.
URI: https://depot.erudit.org/id/004273dd
ISBN: 2-89276-3827
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